Transfert d'un gène thérapeutique
Mais pour la mucoviscidose
ou la maladie d’immunodéficiences
combinées sévères (enfant bulle) un tel procédé n'est pas possible.
Il faut aller guérir directement la cellule.
Dans le cas des enfants bulle, on peut prélever la moelle
osseuse déficiente, la guérir, puis la réimplanter. C'est ce qu'on
appelle une autogreffe.
Mais parfois on n'a pas accès aux cellules malades, il faut donc utiliser
un vecteur.
Un vecteur doit tout d’abord être capable de compacter les acides
nucléiques, car quelques milliers de paires de bases d’ADN (la taille
d’un petit gène)
occupent en solution un volume comparable à celui d’une cellule. Puis
il doit être capable de protéger les séquences
thérapeutiques de la destruction provoquée par les agents physiques
et biologiques (enzymes)
actifs dans le milieu. Le vecteur doit aussi assurer le franchissement
des multiples membranes
de la cellule et le cheminement efficace de sa «cargaison» jusqu’au
noyau.
Une fois arrivées à bon port, le transgène
devra y demeurer, afin de conférer une modification thérapeutique durable.
|